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De la part de CLUB WALCO
Envoyé : mercredi 14 mai 2008 12:48
À : CLUB WALCO-AC
Objet : [clubwalco-AC] Groupe FORREST / Communiqué
Réponse du Groupe FORREST à la démission de Pierre Chevalier transmise par le Forum Club Wallonie-Congo ...
Chers lecteurs,
Le Groupe FORREST tient à réagir aux
divers articles et commentaires parus ces derniers jours dans la presse belge,
dont les propos, à son égard, étaient injustement orientés et peu flatteurs.
Nous vous remercions dès à présent pour l'intérêt que vous porterez à cette
lettre ouverte.
Concernant
la nomination de Pierre Chevalier en tant qu'administrateur délégué d'une des
sociétés du Groupe FORREST, il est incorrect d'indiquer que celle-ci ait été
réalisée « en toute discrétion ». En effet, conformément à la
loi belge, cette nomination a été publiée au Moniteur le 31 janvier 2008. L'information était
donc publique. L'usage qui est fait du terme de « discrétion »
par divers médias, en l'occurrence la suspicion qu'il suscite, est profondément
trompeur et nuit à l'image de notre société. Le Groupe FORREST n'a jamais
cherché à cacher ce fait. Nous reproche t-on de ne pas l'avoir fait savoir par
communiqué de presse ? Cela n'est pas une pratique habituelle du monde des
entreprises et n'a certainement pas à nous être reproché. Nous avons agi de
manière normale et transparente.
Parallèlement, le Groupe FORREST réfute
catégoriquement la notion de conflit d'intérêt. D'une manière ou d'une autre,
nous n'avons ni souhaité, ni cherché à jouir d'une quelconque manière de la
position de Pierre Chevalier auprès des Nations Unies. Nous sommes simplement
heureux de pouvoir à nouveau compter sur sa compétence et son dynamisme au sein
de notre Groupe.
Finalement, au sujet de son inculpation, nous lui faisons
entièrement confiance, de même qu'à la justice de notre pays, et vous appelons
à respecter la présomption d'innocence.
Nous
souhaitons également réagir aux adjectifs dont le Groupe FORREST a été affublé,
à maintes reprises à cette occasion, dans la presse belge. Il semble en effet
inconcevable pour certains observateurs de mentionner le Groupe FORREST en tant
qu'opérateur minier sans ajouter à son propos des termes tels « contesté »
ou « controversé ». Dans le cadre de ses activités minières,
le Groupe FORREST respecte scrupuleusement la législation congolaise et les
normes internationales en vigueur. Les critiques à notre égard n'ont d'ailleurs
jamais résisté à l'examen minutieux des institutions internationales
compétentes, avec lesquelles nous coopérons chaque fois que nous sommes appelés
à le faire. Nous soutenons la transparence, notamment l'Initiative de
Transparence des Industries Extractives (ITIE) dont George Arthur FORREST, le
Président du Groupe, est l'un des représentants au sein du Comité National
congolais. Le Groupe FORREST est à l'heure actuelle le seul opérateur minier
qui déclare publiquement la fiscalité générée par ses activités et payée à
l'Etat congolais, de même que les revenus des entreprises publiques issus de
nos partenariats miniers, conformément au premier critère de l'ITIE.
Vraisemblablement, est-ce cette visibilité qui favorise la critique négative à
notre égard.
Qu'en Belgique, l'on se tourne en permanence et uniquement vers
l'entreprise la plus visible est tout simplement incompréhensible. Cela est
injuste et d'autant moins constructif qu'elle ne pousse ni les autres
opérateurs à la transparence, ni n'incite de nouvelles sociétés belges à
investir en RDC. Ce que nous déplorons. Le Groupe FORREST plaide en effet
depuis de nombreuses années pour la promotion d'investissements belges et
européens en RDC. Ceux-ci tardent à venir et expliquent en grande partie
l'arrivée massive d'investissements anglo-saxons et depuis peu, chinois.
Mais
pourquoi et par qui le Groupe FORREST est-il donc « contesté »
ou « controversé » ? Les critiques à notre égard
trouvent, en grande partie, leur origine dans un rapport de l'ONU publié en
2002, relatif au pillage des ressources naturelles en RDC. La société fut alors
classée parmi les pilleurs du pays. En 2002, les auteurs de ce premier rapport
ne nous ont jamais contacté, bien que nous ayons explicitement, et par écrit,
demandé de les rencontrer. C'est la raison pour laquelle, considérant que le
rapport ne se basait que sur des rumeurs sans aucun fondement, le Groupe
FORREST, au même titre que d'autres sociétés épinglées à tort, s'est plaint
auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies en exigeant une nouvelle
enquête. Ce que le Conseil de Sécurité de l'ONU accepta de faire, pour la
première fois de son histoire. Cette enquête fut menée de manière plus
transparente et plus objective. Le Panel nous a contacté et a eu accès à
l'ensemble des documents qu'il souhaitait consulter. Son rapport final a été
publié le 23 octobre 2003 (référence S/2003/1027). Dans celui-ci, le
Panel des Nations Unies reconnaît officiellement que les accusations de pillage
qui avaient été portées à l'égard du Groupe FORREST et de son Président, George
Arthur Forrest, étaient infondées.
Ce rapport recommandait toutefois un
« monitoring » de nos activités par l'OCDE pour s'assurer du respect
des Principes directeurs pour les Entreprises Multinationales. L'OCDE l'a fait
et a conclu, en date du 8 novembre 2005, que le Groupe Forrest, « tant
dans ses investissements directs dans ce pays que dans les investissements
indirects, e. a. dans des joint venture avec d'autres entreprises, et dans
lesquelles le groupe Forrest a une participation minoritaire, a suivi autant
que faire ce peu les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des
entreprises multinationales. »
Malheureusement, des personnes
désinformées ou malintentionné
Nous
devons aussi constater que depuis quelques années, certains journalistes belges
(comme nombre de leurs confrères américains, anglais, sud-africains,
congolais,… spécialisés en la matière) ne se satisfont plus de resservir ces
vieilles rumeurs et nous contactent en vue de nous poser des questions et venir
visiter nos installations en RDC afin de se forger leur opinion personnelle,
basée sur les faits qu'ils ont pu constater ou les informations qu'ils ont pu
recouper. Nous ne pouvons que les en remercier. Parallèlement, nous invitons
leurs confrères à en faire de même. Nous sommes certains que bien des
incompréhensions, voire des critiques, se dissiperont lorsque nous aurons
établi un dialogue serein. Notre objectif n'est pas d'influer sur ce
qu'écrivent ou écriront les journalistes, mais que leurs articles ne soient pas
uniquement une fronde unilatérale, injuste par nature.
Les droits de réponse et
procès qu'il nous est arrivé d'intenter à regret et en dernière extrémité,
s'ils sont légitimes, ne contribuent certainement pas à améliorer l'image
qu'ont les citoyens belges de la
RDC. Nous continuons à espérer et à croire que des relations
commerciales fortes entre la Belgique et la République Démocratique
du Congo développeront des intérêts économiques réciproques, ce qui ne manquera
pas d'engendrer une meilleure compréhension des soucis des uns et des autres et
dès lors, un rapprochement des deux pays et peuples.
Je
vous remercie, au nom du Groupe FORREST, pour l'intérêt que vous avez porté à
cette lettre ouverte et vous prie, chers lecteurs, d'agréer l'expression de nos
sentiments les meilleurs.
Henry
de Harenne
Conseiller
en communication
George Forrest International
hdh.gfi@forrestgrou
www.forrestgroup.
NDLR : Les intérêts carnassiers qui endolorissent la RDC prendront fin, un jour, par la voie de la légalité. Merci à tous ceux qui collaborent à cet objectif. Qu'en est-il du dossier New LaChaussée, ... Le combat pour la libération du Congo s'intensifie. La vérité et la justice finiront par triompher.
Dunia SENDWE